MISSION

La Coopérative L’autre temps a la mission de valoriser le patrimoine culturel et les ressources naturelles dans des dispositifs de production en proposant des programmes de réinsertion professionnelle.

Projet

Constituer une entreprise pour organiser des programmes d’insertion professionnelle, la fabrication de produits destinés au public et favoriser la création d’emplois.

Moyens et dispositifs

En travaillant dans une ferme, dans une cuisine professionnelle, au pressoir et chez des agriculteurs, nous avons établi des dispositifs pour que chacun-e puisse s’inscrire dans un programme individuel. Ce programme correspondant aux “mesures d’insertion” a une phase exploratoire, une phase de réalisation et une phase de restitution. Ce qui est important pour l’équipe encadrante c’est d’avoir pu instaurer une dynamique de changement dans la vie du participant, qui lui permet de faire varier son point de vue, sa perspective et son horizon afin de se projeter dans l’avenir.

Les objectifs que nous proposons :

Restaurer les bases de la capacité de mobilisation pour le travail, la formation ou débuter une recherche de stage.

Interrompre un schéma d’exclusion à travers l’intégration sociale et professionnelle.

Nous travaillons en petites équipes, dans la région Nord vaudois et dans la région lausannoise (Ferme de Rovéréaz).

Les participants sont des bénéficiaires de l’aide sociale, du centre social d’intégration des réfugiés, ou des mesures d’insertion de l’assurance-invalidité.

Produire et créer des emplois

Il y a une trentaine de personnes employées, certaines saisonnières et certaines à temps partiel. L’encadrement des programmes et l’administration sont compris dans cet ensemble.

Il est important pour nous, d’avoir une entreprise de production qui génère aussi des emplois. Les salaires versés aux bénéficiaires de l’aide sociale sont déduits des forfaits que l’Etat leur verse. Cela représente une économie importante de ces prestations sociales.

Notre politique d’engagement privilégie les personnes au chômage ou pour lesquelles l’emploi est difficilement accessible. En tout, ce sont trente-trois personnes qui ont bénéficié d’emplois temporaires ou fixes en 2018.

Différents programmes : La bourse aux fruits

La bourse aux fruits est un dispositif d’échange qui permet la transformation de produits
alimentaires locaux.

Le programme de la bourse aux fruits implique :

– un échange avec des agriculteurs et des propriétaires de vergers; de la transformation pour leur vente directe, aux coups de main aux récoltes ou à des travaux de valeur écologique

– des programmes de réinsertion et réadaptation professionnelle pour des personnes à l’écart du marché du travail

– un atelier de production de produits frais et de produits de conserve, afin de développer une production bio locale et de distribution en circuit court (Epicentre, UNIL et La Musette à Romainmôtier).

– l’exploitation des pressoirs d’Orbe et de Cery afin de transformer directement en jus les fruits récoltés.

Ces programmes sont établis selon des critères d’intérêt pour le patrimoine et les ressources naturelles, la possibilités d’y intégrer des mesures d’insertion professionnelle qui ont du sens, le développement de produits ou d’activités culturelles.

Les produits

Les produits alimentaires sont fabriqués :

– pour la vente à l’emporter (salades, soupes, cakes, tartes vendus à la Musette, et à Epicentre)

– pour la conservation : choucroute, compotes, sirops, confitures, coulis et jus pasteurisés.

Les services s’adressent aux agriculteurs pour la transformation à façon (les produits sont ensuite revendus par les agriculteurs sous leur nom ), aux propriétaires de vergers pour l’échange entre l’entretien et la récolte.

Divers services sont ponctuels (service traiteur, entretien d’espaces verts pour les Communes) ou saisonniers (exploitation du pressoir d’Orbe).

La certification bio obtenue en 2017 pour une grande partie de la production nous permet de valoriser nos produits transformés.

Le réseau de vente et de partenaires

Actuellement nous n’arrivons pas à fournir tous les magasins et point de vente qui nous sollicitent dans le Gros-de-Vaud et le Nord vaudois. Nos quantités sont trop faibles ou pas assez régulières (pénuries certains mois sur l’année entière).

Nous n’arrivons pas à répondre à toutes les demandes de transformation à façon (pour le compte de tiers, notamment pour les agriculteurs). Actuellement, quatre agriculteurs bio de la région collaborent avec nous, mais ce chiffre ne peut qu’évoluer si nous augmentons notre capacité de traiter de gros volumes.